Les études
Pour construire et exploiter une centrale solaire, il est nécessaire d’obtenir un permis de construire, auprès de la préfecture qui implique notamment la réalisation d’une étude d’impact, préalable à la candidature aux appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Énergie. Celle-ci comporte différents volets détaillés ci-dessous.
En parallèle de l’étude d’impact se déroulent les études d’ingénierie afin de définir l’implantation la plus optimale possible.
Le projet final se définit par itérations entre les différentes études et l’implantation finale afin d’éviter le plus possible les impacts.
Le volet environnemental
Le volet environnemental de l’étude d’impact repose à la fois sur des études bibliographiques (documentation sur les zones protégées, réglementation, données associatives) et sur des investigations de terrain (recensement d’espèces végétales et animales).
Les inventaires de cette étude sont réalisés sur un cycle biologique complet (un an). Des experts spécialistes de leur discipline arpentent la zone d’implantation prévisionnelle et ses alentours, selon les saisons et avec une pression d’inventaire fonction des enjeux du site.
Pour le projet de centrale solaire de Giroux et Paudy, l’étude faune/flore et sur les zones humides a été réalisée par le cabinet IEA Environnement.
Bien que le site soit artificialisé et pollué, nous avons par exemple détecté plusieurs plants d’orchis pyramidal, une espèce de plante patrimoniale, dans le périmètre de la déchèterie. Les plants observés dans l’étude seront totalement évités, ainsi cette plante continuera à se développer sur le site.


Le volet humain et physique
L’analyse du milieu physique est nécessaire notamment pour appréhender le relief, déterminer la nature du sol et du sous-sol ainsi que d’évaluer le régime climatique et la circulation des eaux superficielles et souterraines locales.
Par ailleurs, dans le cas du projet solaire de Giroux et Paudy, le principal enjeu physique est lié à son installation sur un ancien centre d’enfouissement de déchets. Ainsi, une étude géotechnique est réalisée afin de définir la solution d’ancrage la plus adaptée aux contraintes existantes.
C’est la solution des longrines comme structures d’accueil des tables de panneaux solaires qui a été retenues, afin d’impacter le moins possible le sol et le sous-terrain pour éviter d’abimer le dôme de déchets. Ainsi, sans être fixée au sol, la centrale sera lestée grâce au poids des longrines.
En raison du passé industriel du site, et de la surveillance trentennal en cours jusqu’en 2033, la centrale sera située sur une parcelle clôturée, accueillant anciennement l’ancienne décharge. Le SICTOM qui a l’obligation de la surveillance trentennal aura totalement accès au site jusqu’à la fin de son obligation. Ainsi, les niveaux de pollutions seront entièrement contrôlés et surveillés.
Le volet paysager
Le volet paysager de l’étude d’impact a pour but de décrire le contexte paysager dans lequel s’inscrit le projet, d’analyser l’impact du futur parc photovoltaïque au sol envisagé, et de le restituer notamment à partir de différents points de vue du territoire.
Dans le cas du projet de l’Echinault, le site se situe au nord du département de l’Indre. Il se trouve à près de 10 kilomètres au nord/ouest de la ville d’Issoudun et de sa plaine.
La zone d’implantation de la future centrale solaire est visible essentiellement depuis la voie communale qui la dessert et la longe côté ouest.
3 photomontages (simulations de l’impact visuel de la centrale solaire) ont été réalisés depuis des points de vue notoires pour simuler l’implantation du projet solaire sur le site. Pour le projet solaire de Giroux et Paudy, l’étude paysagère a été réalisée par le bureau d’études Iddigo. Plusieurs photomontages sont consultables à la page Implantation.